Chers camarades, chers amis,
Permettez-moi au nom de la Fédération du Var du PCF de vous présenter nos meilleurs vœux pour 2020, à vous tous et à vos proches.
Je veux aussi adresser ces vœux à tous ceux, salariés et travailleurs en général, retraités, jeunes, privés d’emploi, qui sont en lutte courageusement depuis plus d’un mois et demie.
Cette année 2020 aura une saveur particulière pour les communistes car notre parti a 100 ans. Et nous voulons commencer à célébrer cet anniversaire dès aujourd’hui à l’occasion de ces vœux.
Oui, nous formulons le vœu que 2020 soit une année d’espoirs et de conquêtes, même si elle démarre de la plus inquiétante des façons, par la folie guerrière des hommes, par la diplomatie de la gâchette et celle de la tension permanente. Nous pensons aujourd’hui à toutes ces familles qui ont perdu un proche dans le Boeing abattu « par erreur » par l’armée iranienne. Comment ne pas être en rage contre ces puissants, armés jusqu’aux dents, qui font de notre planète une véritable poudrière prête à exploser ! Et au final ce sont toujours les innocents, les peuples qui paient. Oui, la paix dans le monde est aujourd’hui menacée comme jamais. Et l’on peut se féliciter que dans le Var nombreux sont les communistes qui s’investissent pour cette cause.
Nous attendons des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU qu’ils agissent en tant que tels afin de rétablir la paix et fassent émerger des solutions politiques dans les conflits du monde. Ce n’est pas l’état d’esprit qui domine en Russie, en Europe ou chez le Président des États Unis qui a brisé l’accord international sur le nucléaire iranien malgré le fait que les iraniens ont respecté les 15 points de l’accord, qui a donné l’ordre d’abattre un général iranien ce qui constitue un acte de guerre et qui souffle maintenant sur les braises du Moyen-Orient. Et
Le PCF restera d’ailleurs toujours mobilisé pour défendre le peuple kurde, face à l’offensive du Président turc et aux côtés du peuple palestinien auquel la communauté internationale nie toute possibilité d’avoir un État libre et indépendant.
Nous attendons du Président de la République qu’il porte la voix originale de la France, celle de la paix et du respect de la souveraineté des peuples, cette voix indépendante et non alignée qui a fait sa force. Nous devons affirmer que notre pays refusera toute escalade guerrière, sous quelque forme que ce soit. Il y a d’ailleurs un vent d’espoir qui souffle dans le monde à travers ces mouvements qui, ces derniers mois, ont dénoncé la corruption, la perte de pouvoir d’achat, ou des réformes porteuses de reculs, d’exigences insupportables du FMI. Je pense à ces mouvements populaires, inédits, qui ont émergé au Liban, en Irak, en Algérie, en Haïti, en Égypte, en Indonésie, en Roumanie ou encore dans toute l’Amérique latine, comme au Chili, où des foules descendent dans la rue pour porter d’autres choix de société, pour exprimer leurs espoirs d’une vie meilleure. Parfois, la simple hausse d’un ticket de métro, celle du litre d’essence ou une affaire de corruption ouvre la voie à des mobilisations énormes, permettant à la jeunesse, au monde du travail d’exprimer leur soif de dignité, de démocratie. Je pense aussi à ces manifestants américains qui défilent devant la Maison Blanche pour dénoncer l’impérialisme de leur pays.
C’est là que souffle le vent du changement, le souffle d’un siècle nouveau, plus juste, plus humain, exigeant avant tout de faire respecter la dignité de chacun. Les communistes français seront aux côtés de ces peuples, aux côtés de celles et ceux qui refusent les coups d’État comme en Bolivie, aux côtés des progressistes contre l’extrême droite brésilienne, aux côtés des Chiliens, des Colombiens, des Iraniens pour les soutenir contre la répression féroce qui s’abat sur eux. Nous serons aussi du côté du peuple cubain qui subit un durcissement sans précédent de l’embargo américain, asphyxiant injustement tout un peuple. Il faut travailler, avec d’autres, à une campagne nationale contre ce blocus insupportable imposé par les États-Unis.
Le vente du changement souffle aussi en Espagne puisque deux ministres communistes viennent d’entrer au gouvernement : c’est une première depuis la Seconde République à la suite de la victoire du Front populaire en 1936.
Si nous regardons dans le rétroviseur l’année dernière en janvier 2019 c’était le début du mouvement des gilets jaunes qui avait démarré un peu avant en novembre 2018. Ce mouvement multiforme inédit en France fut le témoignage de la colère profonde qui existait dans notre pays. Certes les revendications n’étaient pas toujours pas bien structurées et certaines relevaient d’une forme de poujadisme mais ce mouvement a été un formidable révélateur de la mal vie de millions de Français.
Ce mouvement des gilets jaunes ne doit pas cependant pas masquer les luttes qui se menaient.
Chacun se souvient des luttes menées par les syndicats de cheminots dès 2018 contre la réforme du rail. Le rapport de forces n’étant pas suffisant la réforme est passée. Mais le ressentiment chez les cheminots a été très fort.
2019 a été également une année de luttes syndicales. Luttes des personnels des urgences à l’hôpital Sainte-Musse, luttes contre le manque de moyens dans les hôpitaux et dans les EPHAD, luttes contre les fermetures programmées par l’ARS (agence régionale de santé) des deux maternités à Gassin et à Hyères, luttes des personnels de la défense à l’arsenal de Toulon, luttes des agents des finances publiques contre le drastique plan Darmanin de diminution du nombre d’agents accompagné de la fermeture de plusieurs SIP (service d’impôts aux particuliers), SIE (service d’impôts aux entreprises) et trésoreries.
Je voudrais à propos des luttes dans le secteur de la santé saluer la mémoire de Robert Gourvenec qui nous a quitté en cette année 2019. Et celle de Marcel Grizel. Deux militants très expérimentés, véritables encyclopédies du mouvement social et politique. Ils savaient depuis longtemps combien le mouvement social doit pourvoir compter sur l’action politique progressiste.
Luttes aussi pour les migrants, là aussi je veux rendre hommage aux militants communistes qui s’investissent dans les collectifs migrants et ne ménagent pas leur peine. On l’a vu cet été 2019 avec la dramatique immolation par le feu de ce père de famille arménien devant la préfecture qui lui refusait un permis de séjour. Là aussi les communistes varois étaient bien présents.
Luttes en 2019 des jeunes pour le climat plusieurs vendredis à Toulon avec des slogans très politiques.
Cette année 2019 a été également une année électorale avec en juin le vote pour élire les députés européens. Chacun se souvient de la belle campagne que nous avons menée dans le Var avec notamment le meeting avec Fabien Roussel rassemblant 400 personnes à La Garde. Malheureusement le résultat électoral ne fut pas à la mesure de l’engagement des militants ni dans le Var ni au niveau national. Mais je pense que les communistes varois ont bien compris que les orientations du 38ème congrès d’une plus grande combattivité, d’une affirmation plus forte de nos propositions ne pouvaient pas porter immédiatement leur fruit quelques mois seulement après le congrès.
Nous sommes maintenant en janvier 2020 en plein dans ce mouvement social qui a démarré par la journée du 5 décembre et n’a pas cessé durant les congés de fin d’année malgré les pressions du gouvernement.
Par quoi est-il caractérisé ?
D’abord par son ampleur : l’ampleur de ce conflit social dépasse celui de 1995 dans certaines professions : 45 jours de grève pour les cheminots ou la RATP. Il faut remonter à mai 68 pour une durée de grève aussi longue.
Par la diversité des professions en mouvement : ce conflit ne concerne pas que les cheminots et la RATP il gagne des professions peu habituées à faire grève : les avocats appelés à faire une grève qualifiée de dure par le conseil national du barreau à partir du 6 janvier, il y en avait quelques uns, le samedi 11 janvier, les kinésithérapeutes, les pilotes d’AirFrance qui ont fait le lundi 6 et le mardi 7, et les médecins qui veulent faire une grève administrative à l’appel de plus de 1000 d’entre eux car ils se rendent bien compte qu’il faut des moyens aux hôpitaux pour soigner correctement leurs malades.
Les enseignants, les agents des finances publiques sont également très mobilisés. Et maintenant les dockers, les travailleurs de la chimie ont pris le relais.
Par la détermination des grévistes : ce mouvement social au-delà des retraites cristallise de profonds mécontentements : les personnels des urgences sont en grève depuis plus d’un an en lutte contre les restrictions de moyens des services d’urgence mais aussi le personnel des hôpitaux contre les restrictions budgétaires dans les hôpitaux, le manque de postes, les conditions de travail dégradées depuis des années, la baisse de la qualité des soins, etc.
Chez les professeurs de lycée depuis plusieurs mois et même années un mouvement de protestation s’est développé contre Parcourssup, contre la réforme du bac, contre la sélection accrue. Même mécontentement chez les enseignants du primaire qui voient leurs conditions de travail se dégrader d’année en année.
Les agents des finances publiques je l’ai déjà dit en mouvement depuis le mois de juillet 2019.
C’est tout simplement l’exigence d’un autre modèle de société qui grandit dans notre pays.
Cependant du fait des défaites enregistrées depuis des années, le mouvement social se heurte à la difficulté de construire la convergence de ses luttes avec le secteur privé notamment.
Quel doit être le rôle des militants communistes ?
Tout d’abord il y a la solidarité envers les grévistes : la fédération a versé 1000 euros au syndicat CGT des cheminots de Toulon. De nombreux camarades ont versé à des collectes organisées par les syndicats mais aussi par des sections ou cellules communistes cellule de La Seyne ouest qui a organisé une collecte auprès de communistes, de sympathisants et de simples citoyens, la section de Six-Fours, la section de La Cadière,…nous en sommes à plus de 2800 euros versés. A ce propos les camarades qui veulent encore verser peuvent le faire à l’ADF en précisant don pour les grévistes par exemple. La Fédération fera sans doute un deuxième versement à l’UD CGT.
Nous avons organisé deux débats dans le département sur les retraites en octobre et en novembre. Même si la participation était limitée aussi bien à Draguignan qu’à la Seyne ces débats ont permis de renouer des liens avec le monde syndical car les échanges avec des dirigeants syndicaux ont été de qualité.
Ces débats et nos interventions sous forme de tracts, de discussions, …en direction des salariés en lutte sont déterminants. Car nous devons apporter en tant que militants communistes des explications sur les solutions de financement des retraites, sur le projet de société que nous voulons. Nous sommes là dans les orientations du 38ème congrès qui insiste sur l’activité autonome du PCF.
A ce propos nous avons fait le constat que l’implantation du parti dans les entreprises de manière générale s’est considérablement affaiblie. Cette question a été pointée au 38ème congrès et reprise lors d’un conseil national en octobre. Elle fera l’objet d’une conférence nationale à l’automne 2020. Le lundi 27 janvier à La Seyne sur mer nous organisons une assemblée de militants pour réfléchir à la reconquête des entreprises dans le Var. Tous les camarades vont recevoir une invitation mais la priorité est donnée aux salariés.
Bien évidemment nous demandons le retrait pur et simple de la réforme Macron mais au-delà de cette revendication c’est d’un affrontement direct entre le capital, les puissances d’argent et le monde du travail dont il s’agit. Car le but de la réforme et même si beaucoup l’ont compris il nous faut y revenir sans cesse c’est d’orienter les Français vers la capitalisation, vers les assurances privées.
Le principe de cette réforme Macron est à l’opposé de celui de solidarité de la réforme qui fut conduite par Ambroise Croizat, ministre communiste et dirigeant de la CGT dans le gouvernement du général de Gaulle. Et cette réforme-là, ils ont réussi à la faire en 1946 avec l’unanimité du pays, malgré une France exsangue et en ruine.
Le gouvernement a tenté une manœuvre cousue de fil blanc et que l’on vu venir de loin avec le retrait provisoire de l’âge pivot à 64 ans pour amadouer les syndicats réformistes. Premier recul grâce à la mobilisation. Mais le problème reste entier : en limitant les dépenses dédiées aux retraites à 14% du PIB alors que le nombre de retraités va augmenter, il prépare une baisse des pensions.
Au niveau politique l’état désastreux dans lequel le quinquennat précédent a laissé la gauche hypothèque les avancées qui seraient indispensables sur la voie d’un rassemblement, qui se ferait l’écho des aspirations populaires et s’affirmerait à partir d’une offre de rupture avec les logiques capitalistes.
Pour gagner, la mobilisation a besoin d’une réponse politique.
La construction de ladite réponse passe, chacun le voit et les acteurs de la lutte ne cessent de nous le répéter, par le rassemblement des forces de gauche et écologistes, dans une relation étroite avec les organisations syndicales.
Nous devons mener des débats de fond pour avancer sinon la gauche va être une sorte de rafistolage qui ne mènera nulle part.
C’est à partir de ce constat que le Parti communiste français au niveau national a pris l’initiative d’inviter l’ensemble des partis progressistes à dialoguer avec les organisations de travailleurs, à débattre de ce qu’ils peuvent concrètement faire ensemble pour soutenir le mouvement social, et à travailler sur les contre-propositions qui permettraient d’aller vers un système de retraites pleinement juste et solidaire.
C’est pourquoi s’est tenu le meeting de Saint-Denis le 11 décembre rassemblant les principaux dirigeants des forces de gauche, un meeting à Toulouse le 14 janvier et un à Beauvais.
Un appel unitaire au retrait a été lancé ce dimanche 5 janvier dans le Journal du dimanche signé par les dirigeants des forces de gauche : Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure et Julien Bayou, Philippe Poutou et les dirigeants de GRS, génération S,…
Le 17 décembre dans l’Huma un appel d’économistes parmi lesquels des économistes communistes a été lancé pour réfléchir à des propositions alternatives à la réforme du gouvernement. Une pétition circule dans le département, il nous faut la faire signer en particulier par les responsables syndicaux.
Les communistes ont déjà fait des propositions, elles sont à discuter avec les autres forces de gauche, avec les syndicats pour parvenir à un projet qui permette d’améliorer le niveau des pensions actuel qui n’est pas satisfaisant.
Nous voulons l’ouverture d’une véritable conférence sociale mettant au cœur les salaires, l’emploi et le financement de notre système de protection sociale, en mobilisant toutes les richesses produites par notre pays et garantissant des droits nouveaux et des retraites dignes pour tous les retraités !
Oui les forces de gauche et notre parti en particulier ont une responsabilité énorme : celle de porter tous les espoirs qui s’expriment actuellement, celle de montrer qu’il y a d’autres choix et des propositions.
Nous voulons montrer qu’ensemble nous pouvons porter des propositions de gauche dignes de ce siècle et, derrière cela, un autre modèle de société.
Minimum contributif, pénibilité, financement, tous ces sujets doivent être discutés, mis à plat, à la disposition de tous et en premier lieu des forces syndicales et de toutes celles et ceux qui luttent.
En somme, il ne s’agit pas seulement de mieux répartir les richesses, les fameuses parts du gâteau, mais aussi de travailler à une autre recette de ce gâteau.
C’est dans ce sens que s’inscrit notre proposition de modulation des cotisations sociales en fonction des politiques des entreprises en faveur de l’environnement, de l’emploi, de l’égalité salariale femme-homme. Quand le CAC40 distribue 60,2 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, nous disons qu’il y là certainement matière à travailler pour répondre aux besoins de notre société. Depuis 2011, ce sont plus de 500 milliards d’euros qui ont été distribués par ces multinationales françaises. Et 0 % de cotisations à notre système de retraite.
Une autre échéance importante nous attend en cette année 2020 : les élections municipales.
Elles se dérouleront les 15 et 22 mars prochains.
Ces élections se déroulent dans le contexte particulier de ce mouvement social puissant, historique.
Le mouvement social s’invite d’ailleurs dans ces élections et permet de porter plus haut et plus fort les revendications sociales. Nous le sentons bien dans les discussions avec nos partenaires de la gauche. Nous avions dès le mois de juillet appelé le monde du travail à s’investir dans ces élections.
Il faut demander aux candidats de se positionner par rapport à la réforme des retraites.
Ce jeudi soir à Toulon les manifestants sont allés demandés des comptes à la députée macroniste de Toulon par ailleurs candidate à la mairie, ils ont raison.
Par ailleurs il faut le répéter les communes sont en danger. Leur existence même est menacée : d’une part par la mise en place des intercommunalités de façon souvent forcée les communautés de communes, les communautés d’agglomération, les métropoles et d’autre part par l’étranglement financier commencé sous Sarkozy et Hollande et poursuivi par Macron.
Le président de la République dans son discours de Cahors en décembre 2017 a fixé des objectifs très clairs dans le cadre d’un contrat aux collectivités territoriales : contribuer à diminuer la dépense publique et le déficit public sur le quinquennat de 2018 à 2022 il a prévu une baisse de 13 milliards d’euros. Et donc une stagnation des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales.
Les maires se plaignent de ne plus avoir les moyens de satisfaire les besoins des populations. Leurs marges de manœuvre sont réduites. D’ailleurs un certain nombre d’entre eux ne se représentent pas.
Il faut que nous portions cette question dans le débat public. On ne peut pas mentir aux citoyens en leur proposant des programmes électoraux mirobolants.
Pour nous les 35 000 communes françaises sont 35 000 foyers de démocratie qu’il faut préserver.
Les communes sont le pivot de la République, le cœur battant de la vie démocratique de notre pays
Elles peuvent constituer des foyers de résistance aux politiques d’austérité.
Au moment où les citoyens demandent à être consultés, à co-construire avec les partis politiques, à participer à la vie publique il est paradoxal d’éloigner les centres de décisions des citoyens.
Aujourd’hui dans ce département où la droite et l’extrême droite sont fortes électoralement nous avons quelques raisons d’être plus optimistes qu’il y a quelques mois. Des listes d’union de la gauche et des écologistes se sont constituées au Pradet, à Toulon, à La Seyne, à La Garde, à Hyères, à Six-Fours, à Carnoules,… à Sanary, à Sollies-Pont des listes sont en construction, par contre l’effondrement et l’éclatement du parti socialiste a des conséquences. Pas de liste de gauche pour l’instant à Draguignan, à La Valette, à Brignoles.
Dans toutes ces communes citées les militants communistes portent des propositions que nous avons discutées au niveau départemental :
Création de centres de santé, gratuité des transports, logements accessibles, défense des services publics accessibles à tous, démocratie participative, politique culturelle, accueil des migrants,…
Nous voulons des villes fraternelles, solidaires, unies, n’hésitant pas à s’engager pour mener des actions qui la dépasse, contre la réforme des retraites aujourd’hui ou pour la paix dans le monde.
Cet engagement, nous le portons dans nos gènes et nous souhaitons le transmettre lors de cette prochaine élection.
Nous avons de bonnes raisons de penser que les élus communistes dans le département seront plus nombreux qu’en 2014.
C’est pourquoi cette année 2020 au-delà des élections municipales sera aussi pour nous l’occasion, à travers plusieurs rendez-vous, sur l’écologie, la mondialisation, le monde du travail, le féminisme, et bien d’autres, d’écrire le manifeste pour un communiste du 21e siècle.
Oui, nous serons bien présents dans le débat politique en France dans les années qui viennent.
Pierre Daspre Secrétaire Fédéral PCF du Var le 18 janvier 2020.