Ce jeudi 25 avril, près de 100 personnes, ont pu échanger avec les candidats sur la Liste « Gauche Unie pour le monde du Travail » conduite par Léon DEFFONTAINES, sur les enjeux de la défense nationale, de la souveraineté du Pays, des choix de société que les élections européennes peuvent induire.

EXTRAIT : LA MARSEILLAISE DU VENDREDI 26/04, ARTICLE DE Thierry Turpin

« Le PCF a organisé jeudi soir un nouveau débat public dans le cadre de la campagne des européennes, avec entre autres les candidats Marc Dorel, en présentiel, et Karim Boukhachba, en visioconférence. 

Ise déroule sur le sol européen une guerre mettant en jeu des forces militaires à un niveau inconnu depuis 1945», commence le secrétaire de la fédération varoise Pierre Daspre pour introduire le débat, en ajoutant qu’« au même moment se déroule un autre conflit majeur entre l’armée de l’État d’Israël et les forces du Hamas».

Et de poursuivre : « La loi de programmation militaire adoptée par le Parlement le 1eraoût 2023 pour 2024-2030 est en hausse de 40%.» Avec 413 milliards d’euros de dépenses supplémentaires prévus pour transformer les armées.

Contre la propagande de guerre

« Mais pour quoi faire?», interroge le responsable communiste. Et surtout quel sera l’impact de cette réorientation budgétaire sur la santé, l’éducation et les services publics en général, tous déjà très attaqués? Autant de questions qui méritent un grand débat public au lieu de simples incantations à connotation guerrière. La campagne des européennes permet justement, comme hier soir à La Garde, d’apporter un autre éclairage.

Marc Dorel, ingénieur chez Thalès, colistier de Léon Deffontaines est justement revenu sur « la propagande de guerre, la désinformation et les enjeux du narratif occidental qui soutient le dispositif belliciste». Comme le fait d’évoquer « une économie de guerre, alors qu’on n’est pas en guerre». « Ce sont des mots pour masquer le fait que notre industrie de défense est en difficulté», explique-t-il. Jean-Charles Schmidt, animateur de la commission défense du PCF est revenu sur l’intervention l’après-midi du président de la République. « Emmanuel Macron brade notre économie et notre souveraineté», lance-t-il. Et d’ajouter : «Son discours n’a à aucun moment ouvert une porte sur la paix (…) On ne peut pas rester les bras croisés.»

Une opinion unanimement partagée par les participants dans la salle Gérard Philipe.