Ce jeudi 24 mars Frédéric BOCCARA, invité par le Comité des Jours Heureux de La Seyne-Saint-Mandrier a exposé les fondements économiques du projet de Fabien Roussel de façon magistrale. 80 participants à ce meeting-débat qui se tenait – coïncidence – au moment même où la branche Energie-environnement des CNIM est en liquidation ce qui peut conduire à des dizaines de licenciements.
Oui la France, le Var doivent se réindustrialiser : il faut s’en donner les moyens ! Frédéric BOCCARA a rappelé qu’un emploi industriel permet 4 emplois induits.
Les besoins de formation sont énormes, nous sommes face à un défi qui nécessite de se débarrasser de la prédation du Capital. Il faut à l’inverse investir dans l’Humain, dans les capacités créatrices des salariés. Il faut pour cela leur donner davantage de pouvoirs et de droits dans les entreprises. Il faut un contrôle des fonds publics versés au secteur privé !
Il faut en finir avec les politiques d’austérité dans les services publics, l’hôpital public qui est bien malade, l’Education Nationale en voie de privatisation, les services de l’Etat démantelés (DDTM, DGFIP,…).
Si Fabien Roussel est élu plusieurs mesures sociales seront prises : le SMIC sera revalorisé à 1500 euros nets (1923 euros bruts), les pensions au minimum à 1200 euros, un revenu étudiant à 850 euros minimum, augmentation des salaires dans la Fonction publique de 30%.
Il faudra se réapproprier la Sécurité Sociale comme l’avait mis en place Ambroise Croizat : revenir à une gestion par les salariés-usagers à 75 % et 25 % aux patrons. Et surtout un financement par les cotisations sociales et non par la CSG qui est un impôt. D’ailleurs les communistes proposent de supprimer progressivement la CSG.
Pour réaliser tout cela il faut de l’argent : Macron a versé avec le quoiqu’il en coûte 290 milliards d’argent public avec quel résultats pour l’emploi ? En Europe 3 000 milliards ont été versés !
Il faut récupérer de l’argent par la suppression du CICE, la lute contre l’évasion fiscale et l’optimisation fiscale (80 à 100 milliards), la suppression des exonérations fiscales. Mais aussi il faut créer des richesses en éradiquant le chômage et la précarité. 6 millions de salariés supplémentaires cela créera des centaines de milliards de PIB en plus.
Les communistes proposent une révolution dans le travail : mettre en place une sécurité d’emploi et de formation. C’est un projet révolutionnaire.