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La manifestation partira de la Place de l’Opéra à 15h à Toulon.

À Gaza, la tragédie humaine s’aggrave de jour en jour. Victimes des bombardements massifs, les civils meurent par milliers.

22 000 Gazaouis, en majorité des femmes et des enfants, sont d’ores et déjà morts sous les bombes de l’armée israélienne. Écoles, hôpitaux,

habitations, édifices culturels… aucun lieu, aucun refuge n’est épargné.

Comment accepter que l’année 2024 débute avec de tels crimes contre tout un peuple ? Comment accepter le soutien de l’administration américaine à ces massacres de populations civiles ? Comment justifier le silence des pays de l’UE et le « deux poids deux mesures » en matière de droit international ?

Les risques de famine et d’épidémies, dénoncés par l’ONU, menacent désormais la survie des près de deux millions de Gazaouis déplacés depuis le début de l’intervention militaire israélienne. Nous redisons toute notre amitié et toute notre solidarité au peuple palestinien endeuillé.

Nous apportons aussi tout notre soutien aux familles des victimes israéliennes des actes terroristes du 7 octobre, aux familles des otages

comme aux députés et citoyens israéliens qui appellent à l’arrêt des combats et à une solution à deux États. Nous réaffirmons que les actes

terroristes du Hamas du 7 octobre ne justifient en rien ces massacres

de masse, cette logique de vengeance aveugle. À cela s’ajoutent les déclarations dangereuses et honteuses des ministres israéliens racistes

Belazel Smotrich et Itamar Ben Gvir appelant à l’« émigration » de la population palestinienne de Gaza. Ce sont de véritables insultes faites à

l’humanité. Elles vont à l’encontre du droit international, des conventions de Genève et du statut de Rome. Les annonces de réimplantation de colons

dans la bande de Gaza font partie du projet politique de l’extrême droite israélienne. C’est d’une véritable épuration ethnique que les territoires

palestiniens sont aujourd’hui menacés. Les opérations d’expulsion, les assassinats et arrestations commis par l’armée et les colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem Est ont fait de l’année 2023 la plus meurtrière depuis 2005. Les risques de régionalisation du conflit sont plus graves que jamais. Nous appelons de nouveau à un cessez-le-feu immédiat et permanent. Ces crimes doivent cesser.

Nous demandons que la France hausse le ton, exige des sanctions contre le gouvernement israélien, saisisse la CIJ, comme l’a fait l’Afrique du Sud. Il faut augmenter la pression sur le gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahou.

La France doit, avec les États qui s’y montreront prêts, proposer la tenue dans les meilleurs délais d’une conférence internationale de paix, afin de fixer les conditions d’un arrêt durable de cette guerre effroyable, qui ensanglante toute une région, au moyen d’une solution à deux États sur la base des résolutions des Nations unies.

LE PCF Demande

1 que la France reconnaisse l’État de Palestine, comme vient de le faire

l’Espagne, comme premier acte d’une solution politique à deux États sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale de l’État palestinien

2. Que la France saisisse la Cour Internationale de justice afin que les

dirigeants israéliens répondent de leurs actes devant la justice internationale. L’initiative prise par l’Afrique du Sud en invoquant la convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide pose cette exigence, sur laquelle les juridictions internationales compétentes doivent statuer. Les dirigeants du Hamas doivent également être traduits devant la justice internationale.

3. exige que l’UE suspende son accord d’association avec l’État d’Israël tant que les dirigeants israéliens ne se conforment pas au droit international.

4 Que la France suspende toute coopération militaire avec l’État d’Israël.

5. exige la libération des otages détenus dans la bande de Gaza. Que la France fasse pression pour la libération des prisonniers politiques palestiniens, au premier rang desquels figure Marwan Barghouti.

6. Que la France agisse pour la levée du blocus de Gaza.