Depuis 38 ans notre camarade est en prison. Il est le plus vieux prisonnier politique d’Europe.
Récemment des membres du collectif pour sa libération ont été reçus en audience par des conseillers de l’Elysée.Ils ont tenu à réaffirmer clairement que la libération de Georges (qui avait été acceptée par la justice à 2 reprises en 2003 et 2012) est de la responsabilité de l’ETAT et donc du pouvoir politique puisque les demandes de libération sont conditionnées à la signature d’un arrêté ministériel d’expulsion ( Georges ayant décidé de ne plus déposer de demande de libération conditionnelle expulsion que si l’Etat Français assume l’engagement de signer l’arrêté).
La durée de cette détention contrevient aux dispositions de la convention européenne des droits de l’homme, et la perpétuité réelle n’existe pas dans notre pays, or c’est bien ce qui est imposé de facto à Georges du fait de l’attitude intransigeante de l’Etat Français.Georges a fait preuvre d’une attitude exemplaire depuis le début de sa détention et l’ensemble du paysage politique Libanais demande sa libération (y compris l’actuel Président de la République).
Notre camarde a déjà purgé 38 années de détention, triste record d’Europe, une durée de détention supérieure à celle d’un Nelson Mandela sous un régime raciste et fasciste.La démocratie Française fait mieux que le régime d’apartheid en matière de non respect de la personne humaine.
Le président Macron a été interpellé directement le 29 avril et par l’intermédiaire de ses conseillers lors d’une réunion organisée le 29 juillet par le Préfet sur le dossier Abdallah.Lors de la visite à Georges des membres du collectif 65 le samedi 30 juillet, le journaliste du Monde Diplomatique Pierre Carles était également présent. Il a confirmé qu’il préparait le film documentaire sur Georges.
IL FAUT INTENSIFIER LE COMBAT POUR SA LIBERATION !