Depuis la dernière semaine du mois de mars 2021, des agents de la fonction publique hospitalière du Centre Départemental de l’Enfance du Pradet, qui accueille des enfants nourrissons jusqu’à 18 ans placés à la Protection de l’Enfance, ont commencé un mouvement revendicatif sous forme de journées de grève ou de rassemblements aux portes de l’établissement.
Leurs revendications sont justifiées et diverses :
– application du Ségur de la santé auquel ils ont droit, avec l’augmentation de salaire de 180,00 euros par mois
– versement de la « prime Covid »
– amélioration de leurs conditions de travail, actuellement très dégradées, et application des mesures sanitaires indispensables non respectées
– respect, reconnaissance et considération par toutes les autorités.
La Direction du CDE, le Président du Conseil Départemental Monsieur Giraud comme Monsieur Jean Louis Masson conseiller départemental de la circonscription du Pradet font la sourde oreille, ne répondent pas aux demandes de rencontres, et refusent de verser ce qui est dû à ces agents, lesquels ont saisi le Préfet du Var et la Direction de l’ARS sur la situation
Manifestement, tous misent sur le pourrissement de ce mouvement revendicatif : c’est irresponsable et inacceptable.
Ces personnels ont été et sont en première ligne pour assurer leurs missions avec un grand sens des responsabilités et avec un dévouement et une conscience professionnelle sans limite.
Ils se heurtent là à ce que les communistes dénoncent depuis des années : les choix austéritaires de la droite au pouvoir dans le département du Var.
Ces choix qui conduisent à limiter au maximum les dépenses sociales dans les secteurs de la santé et du paramédical.
Le choix inacceptable de la réduction de la dépense publique, aux dures conséquences pour le monde du travail et les populations.
Les communistes varois soutiennent totalement la lutte des agents pour la prise en compte immédiate et la satisfaction de leurs revendications. Ils demandent au préfet et au Président du conseil départemental l’attribution de la prime et l’augmentation des salaires – l’application des mesures sanitaires indispensables non respectées
Ils condamnent l’attitude des responsables politiques départementaux qui refusent le dialogue social
et appellent à un large soutien de ces travailleurs en lutte.
Les élections départementales à venir seront l’occasion de mettre en débat les propositions du PCF pour notre département pour que l’humain soit au centre des politiques publiques.
1 Un plan d’urgence face à la crise économique, sociale, sanitaire, environnementale
2 Garantir l’accès aux services public sur tout le territoire
3 Mieux accompagner les personnes et les familles
4 S’engager pour un département plus écologique
5 Agir pour un renouveau démocratique