Rassemblement réussi ce mercredi 25 novembre. Plus de 250 personnes sur la place de la Liberté. Syndicalistes de la FSU, CGT et Solidaires et militants politiques principalement le PCF mais quelques autres (EELV, FI, POI, NPA). Les lycéennes et lycéens motivés ont chanté et dansé en dénonçant les féminicides, les violences souvent tues mais bien présentes dans notre société en grave crise. Prises de parole de la CGT pour les syndicats, de la LDH, d’une lycéenne qui a témoigné de son vécu et d’une représentante du parti communiste.
En 2020, en France, 6e puissance économique mondiale, des êtres humains sont assassinés parce que femmes. Ce sont des féminicides. 1 femme tous les 2 jours est tuée par son conjoint ou son ex-conjoint ! Nous luttons contre le continuum des violences sexistes et patriarcales : Les violences sexistes et sexuelles ne relèvent pas du domaine privé, mais d’une problématique publique et politique. Elles peuvent être arrêtées par des politiques publiques, volontaristes et financées : nous exigeons le milliard promis pendant le Grenelle !
La Covid-19 et le confinement, la fermeture des écoles, ont épuisé particulièrement les femmes, au travail, comme à la maison ! Appauvries et précarisées, elles sont encore plus vulnérables face aux violences. Pourtant, le confinement a révélé au grand jour le rôle primordial des femmes, premières de corvée dans les secteurs les plus indispensables à la société.
Le PCF demande l’adoption d’une loi-cadre sur les violences qui rassemblerait l’ensemble des problématiques, dont le travail éducatif, de prévention et d’accompagnement. Contre toutes les violences faites aux femmes À toutes les femmes qui ont révélé leurs souffrances. À toutes celles qui n’ont pas encore parlé. À ces femmes qui aiment les femmes et qui subissent la double discrimination en tant que femmes et lesbiennes. À ces femmes, de toutes origines et de tous milieux sociaux. Nous voulons dire qu’il est possible d’en finir avec les violences faites aux femmes et aux enfants.