MANIFESTATION SAMEDI 28 OCTOBRE à 15h départ place de l’Opéra à Toulon.
Pour les communistes trois choses sont claires.
D’une part, les actes commis par le Hamas à l’encontre de la population civile israélienne relèvent d’un terrorisme intolérable et doivent être condamnés. Le Hamas est une organisation islamiste qui ne peut pas être considérée comme une expression du mouvement national de libération palestinien.
Il y a nécessité de faire toute la lumière sur les évènements tragiques du 7 octobre 2023, et sur les responsabilités criantes des gouvernements israéliens de droite et d’extrême-droite dans la montée en puissance du Hamas. Le gouvernement Netanyahu a des comptes à rendre au peuple israélien
D’autre part, les actions entreprises par le gouvernement d’extrême droite suprémaciste de Benyamin Netanyahou sont inadmissibles et condamnables. En visant délibérément la population civile de Gaza, elles violent le droit international et constituent des crimes de guerre. Elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme une riposte légitime aux abominations commises par le Hamas le 7 octobre.
Trois semaines après la vague d’attaques terroristes perpétrée par le Hamas à l’encontre de la population israélienne, la crise humanitaire à Gaza ne cesse de s’amplifier. Alors que plus de deux millions de civils sont pris au piège à Gaza – la densité de population la plus forte au monde, plus de 4000 habitants au kilomètre/carré – et subissent les bombardements de l’armée israélienne, l’urgence est au cessez-le-feu et à l’ouverture de réels corridors humanitaires. Nous en sommes à plus de 7 000 morts à Gaza dont un très grand nombre d’enfants. Les 2,3 millions de Gazaouis vivent une situation dramatique.
Enfin l’objectif d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens sur la base des résolutions de l’ONU ne peut pas être évoqué sans se trouver concrétisé par la demande de reconnaissance de l’État de Palestine par la France, dans la perspective d’une solution à deux États.
Un Etat de Palestine aux côtés de l’Etat d’Israël, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à toutes les résolutions des Nations unies.
Dans la foulée d’un cessez-le-feu, les Nations Unies doivent imposer l’ouverture de négociations entre Israël et les autorités palestiniennes légitimes pour avancer dans ce sens, incluant le droit au retour des réfugiés, la fin de la colonisation illégale et la rétrocession progressive de territoires occupés illégalement, la fin de l’apartheid que dénoncent des ONG internationales comme israéliennes.
Ces négociations doivent débuter par la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, au premier chef desquels Marwan Barghouti, compagnon de Yasser Arafat et « Nelson Mandela palestinien ».
Sans perspectives politiques, l’escalade de l’horreur ne peut que s’amplifier. Les peuples israéliens et palestiniens méritent un autre avenir que celui de funestes pions dans l’échiquier des luttes impérialistes mondiales, ils méritent la Paix et la sécurité collective !
Ceux qui ont prétendu que la question palestinienne était une question secondaire et ne faisait plus partie des priorités diplomatiques ont commis là une faute majeure. Comme portent une lourde responsabilité ceux qui ont regardé les accords d’Oslo être enterrés par Ehud Barak et Ariel Sharon, afin que se poursuive la colonisation.
La France peut et doit cesser sa politique d’abandon et de capitulation en prenant une initiative diplomatique pour un cessez-le-feu et pour la paix.
Pas une fois lors de sa visite le président Macron n’a lancé un appel à la Paix.
Il y a urgence alors que le risque d’embrasement régional, s’étendant au Liban, à la Syrie, à l’Irak est extrêmement présent.
La France doit être à l’initiative d’une nouvelle résolution à l’ONU et doit redemander à Israël la libération de Marwan Barghouti.
Surtout, la France doit s’attaquer au Hamas, qui ne peut être l’avenir du peuple palestinien. La barbarie du 7 octobre expose ses liens avec le Djihad islamique et le place parmi les adversaires de la démocratie. Détruire Gaza ne l’affaiblira pas, car ses dirigeants sont au Qatar. Cessons nos relations diplomatiques et invitons d’autres pays à le faire.
Cessez-le-feu à Gaza et au Proche-Orient !
Liberté pour Marwan Barghouti, le « Nelson Mandela palestinien » !
Pour la reconnaissance du droit des Israélien.nes et des Palestinien.nes à vivre dans deux Etats de plein droit, côte à côte !