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Ce vendredi soir 6 septembre à Carnoules les communistes varois et leurs amis avaient rendez-vous pour leur traditionnelle assemblée de rentrée. Devant 80 personnes Pierre Daspre secrétaire départemental a décrit la situation nationale et internationale et appelé à un travail politique offensif dès ces premiers jours de septembre car il y a urgence pour apaiser un climat de tension internationale détestable, urgence pour arrêter la folie du capitalisme en matière d’écologie, urgence pour éradiquer le chômage et la misère en France et dans le monde. Les communistes depuis leur 38ème congrès sont confortés dans la justesse de leur choix : la paix est un problème majeur, c’est un projet politique. La guerre est un business. La France est en train d’être livrée par Macron aux appétits des grands groupes et des multinationales. La question de l’écologie doit être posée en relation directe avec le dépassement du capitalisme qui détruit la planète et les hommes. Le royaume uni sombre dans le chaos avec le Brexit. L’italie est dans un semi-chaos avec des populistes au pouvoir qui n’ont aucune alternative politique à proposer au peuple. L’Allemagne est au bord de la récession. Une crise majeure se profile, pire que celle de 2008. Le rôle des services publics va être déterminant. La réforme des retraites de Macron n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. Les communistes doivent présenter une réforme des retraites qui se situe dans la perspective historique d’Ambroise Croizat de 1945 : faire en sorte qu’après le travail les salariés aient droit à une vraie vie. Ce que le patronat et la bourgeoisie ont toujours contesté. La discussion a permis de clarifier la stratégie du PCF. Le rôle du journal l’Humanité a été l’objet d’un débat. Quant aux municipales les communistes réitèrent leur appel du mois de juin : constituer des listes de gauche avec un vrai programme de gauche. La gauche ne doit pas rester spectatrice d’un match entre les macronistes et la vieille droite varoise avec de plus un RN qui veut gagner encore des mairies. Il faut un rassemblement sur des axes de campagne clairs : défense des communes foyers de démocratie que Macron veut faire disparaître, développement des services publics en particulier des transports collectifs gratuits et des centres de santé à la place des maisons de santé et une réforme fiscale pour doter les communes de moyens financiers pour répondre aux besoins des populations.

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