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Rassemblement à 13h devant le lycée Dumont d’Urville à Toulon. 150 personnes environ avec beaucoup de lycéennes et de lycéen. Puis défilé vers les Halles du vieux Toulon en dansant et en chantant ! Un cortège dynamique avec les rues rebaptisées : Irène Joliot Curie, une aide-soignante, Benoîte Groult, …Bravo à la mobilisation de la jeunesse ! Cela fait plaisir dans ces moments difficiles.

Depuis des années le Parti Communiste Français œuvre pour l’égalité hommes-femmes, aussi bien au sein même de nos organisations, qu’à l’extérieur. Aujourd’hui, nous sommes toutes et tous ensemble dans la rue pour revendiquer l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences et pas seulement le 8 mars, mais au quotidien !

Cette société « patriarcale » que nous vivons doit changer ; si elle ne change pas, les droits des femmes n’avanceront pas !

Les hommes doivent se mobiliser pour lutter avec elles, les soutenir davantage. Depuis des années, la colère des femmes gronde face aux violences sexuelles et sexistes. Les femmes prennent la parole publique­ment, les luttes s’organisent.

Certes, la pandémie aggrave les situations sociales, l’isolement des victimes, mais face à l’inaction du gouvernement MACRON, il est urgent de faire entendre notre voix ! Les inégalités femmes-hommes persistent dans le domaine professionnel.

Les femmes sont les premières touchées par le travail partiel imposé, par le chômage et particulièrement depuis le début de la pandémie.

Elles sont majoritairement le pa­rent resté dans le foyer avec les enfants, souvent en cumulant journée de télé­travail, gestion du suivi pédagogique et tâches ménagères. Malgré les belles paroles du gouverne­ment, l’écart salarial reste à ce jour de 26 % entre les hommes et les femmes. Il est de plus en plus urgent de porter haut notre volonté et nos combats pour l’égalité professionnelle, le droit à dis­poser de son corps, le juste partage des pouvoirs.

Au rythme actuel de rattrapage, il faudrait mille ans pour obtenir l’égalité salariale !

La France est lente, c’est une mauvaise élève à reconnaître les droits des femmes. Elle est défaillante à appliquer les conventions internationales qu’elle a ratifiées. Elle met peu de moyens pour lutter contre les discriminations et les violences de toutes natures qui frappent les femmes.

Il faut sortir de cette lenteur !

Pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux fem­­mes, le PCF revendique des moyens à la hauteur des enjeux :

  • Le vote d’une loi-cadre pour des politiques publiques dotées d’une « vraie » administration, la transparence budgétaire. Nous exigeons le milliard de budget nécessaire.
  • Pour l’égalité professionnelle : garantir l’égalité salariale et revaloriser tous les métiers féminisés, lutter contre les temps partiels et augmenter les retraites, lutter contre les violences sexistes au travail, créer un service public de la petite enfance.
  • Droit à disposer de son corps : inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG comme droit fondamental, avec moyens associés, garantir l’accès à la contraception libre, gratuite sous toutes ses formes, consacrer plus de moyens à l’application de la loi pour l’abolition de la prostitution, protéger l’identité de genre comme l’identité sexuelle.
  • Pour le partage des pouvoirs : créer un ministère de plein droit avec un budget dédié, modifier l’article 1er ­de la Constitution : « la loi garantit (et non plus favorise) l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales »
  •  Rendre inéligible un élu convaincu de violences sexistes et/ou sexuelles.

Féministe de la première heure, de tous les combats, Martha DESRUMAUX née en 1897 va accompagner la Marche de la faim de décembre 1933. Prenant une place prépondérante au niveau politique, elle devient une des grandes animatrices de la stratégie du Front Populaire dans le Nord. Elle sera la seule femme membre de la délégation ouvrière aux accords de Matignon en 1936. Ce fut une grande dirigeante syndicale de la CGT et communiste. Elle est morte à Evenos dans le Var.

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