La situation de l’emploi est en train de prendre une ampleur catastrophique, en dépit des dispositifs d’urgence et de «relance» mis en place qui, à l’évidence, ne sont ni efficaces pour l’emploi, ni efficaces pour les transformations productives qu’exige l’urgence écologique. L’absence de conditionnalité aux aides permet à certaines grandes entreprises de recevoir des fonds publics, de licencier et ne rien demander aux actionnaires, voire même de continuer à verser des dividendes, comme Sanofi, Renault et l’entreprise CNIM de La Seyne par exemple.
Des PME et TPE aux activités socialement utiles vont mettre la clé sous la porte, car elles sont au bout de la perfusion, quand elles en ont eu une, alors que les banques et les compagnies d’assurances n’ont pas contribué à leur soutien.
Les communistes demandent que des initiatives soient prises pour mettre en place, en lien avec le Conseil Régional et le Ceser, des Commissions permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation écologique des productions, une par département et une à l’échelle régionale, qui pourront se donner pour objectif:
- une fonction de veille et d’alerte sur les destructions d’emplois et d’activités,
- l’étude des propositions de création d’emplois, d’activités, et de formations
- le contrôle et le suivi de toutes les aides publiques accordées aux entreprises, afin qu’elles servent effectivement de levier pour l’emploi et la transformation productive.
- La constitution de fonds régionaux qui, ajoutant aux aides publiques et aux budgets de la formation professionnelle l’abondement de la BPI et des crédits bancaires, seraient en mesure de dégager des plans de financement à la hauteur des immenses besoins sociaux et écologiques.