Communiqué de la Fédération du Var du PCF sur les révélations à propos du système Falco.
Le Monde diplomatique vient de publier un article révélateur des méthodes utilisées par M. Falco actuel maire de Toulon et candidat aux prochaines élections municipales.
Ces « révélations » ne surprennent en réalité qu’à moitié tant le monde politique de droite toulonnais et varois est réputé depuis des années pour ses liens avec certains milieux d’affaires et ses pratiques clientélistes.
Le Var a été le thèatre de quelques événements politico-criminels qui ont fait grand bruit et terni l’image de ce beau département : le « suicide » du maire de Sainte-Maxime, Aymeric Simon-Lorière, l’assassinat de Yan Piat, cas unique en France de liquidation d’un député de la République, l’épopée du truand Fargette lié à M. Arreckx se définissant lui-même comme le « parrain politique du Var », le compte Charlot de ce dernier,…
Après autant de « révélations » sur le système Arreckx, Le Chevalier fut élu maire de Toulon sous l’étiquette FN. Il était apparu comme un recours à la droite toulonnaise. Son mandat a été désastreux vu son incompétence.
M. Falco s’est alors présenté en rempart contre le FN et a été élu maire de Toulon.
En 2017 la droite a perdu six des huit sièges de députés qu’elle détenait dans le Var au profit de la République en marche et du Modem. Le système a commencé largement à se fissurer.
Les faits décrits par les deux journalistes montrent crûment que les liens entre la droite toulonnaise et les milieux d’affaires varois n’ont pas disparus, que les réseaux d’influence sont toujours actifs, que le clientélisme est toujours utilisé comme méthode électorale et pire que la tricherie est avérée.
A quelques jours des élections municipales il y a urgence pour que les toulonnais et les varois mettent un terme à ces pratiques politiques indignes qui déshonorent Toulon et le Var.
Les candidats macronistes tentent honteusement de se démarquer localement des choix politiques antisociaux du gouvernement Philippe (retraite, hôpitaux, éducation, …) à la solde du monde de la finance. Ils ne peuvent être un recours.
Quant au Rassemblement national c’est un parti raciste, xénophobe, anti-femmes, autoritaire et viscéralement libéral. Le Maire du Luc a traité tout récemment les manifestants de « hordes gauchistes semant le désordre ».
Les faits supposés de fraude électorale et d’achats de voix à Toulon par le maire M. Falco sont alarmants. Ils ne peuvent, si les faits sont avérés, qu’alarmer les démocrates et les inquiéter quant à la sincérité des scrutins à venir.
Les résultats des élections municipales à Toulon peuvent être faussés si ces pratiques supposées se perpétuent. Mais cela concerne l’ensemble de la métropole Toulon-Provence -Méditerranée.
Par conséquent nous demandons instamment au préfet du Var de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sincérité des scrutins à venir.
Il y a urgence pour que les toulonnais et les varois donnent à la gauche la vraie place qui lui revient sur la base de ses valeurs : solidarité, démocratie, lutte contre la corruption et le clientélisme. Ce sont les valeurs portées par la liste Toulon en commun pour laquelle la fédération du PCF Var appelle à voter massivement. La politique de M. Falco à Toulon c’est le chômage, la désindustrialisation, la gentrification du centre- ville, la spéculation immobilière, la liquidation des services publics.
Le PCF se prononce pour la transparence, pour une démocratie exemplaire dans les collectivités territoriales.
Nous alertons les démocrates et appelons à faire barrage à tout système qui altérerait le libre choix des électeurs.