Appel au rassemblement des progressistes varois
L’enjeu est de taille !
Les communistes appellent à renforcer la dynamique du rassemblement initié lors des législatives.
93 000 électrices et électeurs varois ont voté NFP au premier tour des élections législatives de juillet dernier.
C’est un atout pour empêcher l’extrême droite de mettre la main sur nombre de communes et la droite de poursuivre des politiques affairistes.
Les élections municipales sont très politiques.
Les élus, et donc les maires et leurs majorités doivent assumer leurs engagements et leurs choix politiques. Les candidat.e.s doivent être loyales.aux envers les citoyens.
Dans le département,
- le coût du logement continue d’augmenter, posant des difficultés à des centaines de milliers d’habitants, de salariés.
- Les déserts médicaux s’étendent et l’hôpital public est en crise.
- Les services publics locaux sont affaiblis par des années de politiques libérales, au détriment de la qualité de vie de tous.
- Les transports collectifs sont trop peu nombreux et coûtent de plus en plus cher alors même que le tout-voiture ne peut plus être une solution.
- Les questions de l’eau et des déchets sont au cœur des préoccupations.
- La politique du tout tourisme entraîne des dérives : airbnb, plages privées, priorité à la LGV par rapport aux TER,…
Les baisses de dotations de l’État ne peuvent justifier l’immobilisme des maires ; ils-elles ont la responsabilité et des moyens réels pour répondre aux besoins des habitants.
Les choix politiques locaux peuvent faire de la résistance et être offensifs par des initiatives propres et en fédérant des communes et leurs populations.
Pour nous, communistes, la ville que nous défendons est celle de la justice fiscale, de la justice sociale, de la solidarité et du service public de qualité.
Une ville où le vivre ensemble se conjugue avec intérêt général !
Nous revendiquons un encadrement des loyers pour lutter contre la spéculation, des centres de santé publics accessibles à tous, pour garantir un véritable droit à la prévention et la santé, des transports publics gratuits, la tranquillité et la sécurité pour les habitants.
Il faut rompre avec les politiques du fric, de la spéculation, empêcher les promoteurs de dicter l’avenir de nos villes et villages.
C’est en cela que ce débat est éminemment politique. Le lien entre les politiques nationales et les politiques locales est étroit.
Cela mérite mieux que des postures politiciennes.
De nombreuses listes se prétendent « sans étiquette » pour ratisser large, sans projet clair, où sont masqués les vrais choix pour mieux éviter d’en rendre compte.
Nous, nous faisons le choix de la transparence et de la responsabilité : oui, notre engagement est politique, et il est du côté des habitants et de l’intérêt général, pas des intérêts particuliers privés.
Face aux politiques nationales libérales d’austérité qui fragilisent nos villes et villages et aux dangers que représentent l’extrême droite et la droite affairiste, nous lançons un appel clair :
Pour un rassemblement combatif
sur un programme progressiste coconstruit et partagé.
Les communistes œuvrent dès maintenant pour le construire.
Rassemblons-nous, partis politiques de gauche, syndicats, associations, citoyens engagés, progressistes :
unissons nos forces
pour bâtir une alternative véritablement
sociale, écologique et démocratique.